mercredi 28 octobre 2009

S'habiller quand on est ronde...

... ou pas ! Je pourrais rester à poil, vous me direz. Et c'est ce qui risque malheureusement d'arriver si les créateurs de prêt-à-porter continuent sur leur lancée de mode pour brindilles ! Et pourtant, si j'ai de l'envergure, je ne suis pas petite : à presque 1m70 (j'ai dit presque), je peux aisément camoufler mon poids réel. Peu de gens me croient lorsque je le leur communique (ce qui n'arrive pas tous les jours...). M'enfin, voyez la nature m'a dotée de gros os et la natation de quand j'étais plus jeune m'a refilée une carrure à la Mauresmo (en plus féminin quand même). Ce n'est pas ma faute à moi !

Mais le sujet n'était pas celui-là. La mode actuelle donc n'est pas à mon goût alors même qu'elle est large ! Sauf que c'est du large pour brindilles ! Il y a des tas de trucs que je me dis mettable sur le mannequin (90-60-90) et que je peux à peine enfiler. Ou que j'enfile et parais ensuite sortie d'un remake de Sauvez Willie dans lequel je ne teindrai pas le rôle d'un être humain...

Il y a cependant un moyen de blouser tout ça, c'est la ceinture. Mais avez-vous remarqué : plus les ceintures grossissent, plus elles raccourcissent. J'ai pourtant dans mon armoire des ceintures d'une époque où (snif !) je portais du 40 (re-snif !) et je peux encore les mettre. Sauf qu'elles s'abîment et que j'aimerais les remplacer. Alors j'en cherche, j'en essaie des tonnes et je... pleure !
Et celle-ci ? Ah non trop courte.
Et celle-là ? Elle a l'air grande. Ah non trop courte...
Et... Pfff, laisse tomber d'façon, on ne veut pas de nous ici !

Et ce n'est pas en allant dans les rayons grandes tailles que les choses s'arrangent. Parce que quand vous ne pouvez pas mettre du 36, vous n'avez pas le droit de porter de jolies choses. Que nenni ! C'est toile de jute pour les hauts et toile de parachute pour les pantalons. Au-delà de cela, point de salut.

M'enfin, je ronchonne mais j'arrive quand même à m'habiller. Dans des magasins où il n'y a pas un vendeur au m² du genre qui doit se nourrir avec un grain de riz le matin et un demi le soir..Celui-là même qui vous regarde dès que vous avez passé la porte, de ce drôle de regard qui semble dire : "Nous ne faisons pas au-delà du 42". Mais, qui te dit que je ne suis pas là pour trouver un cadeau à ma sœur qui porte du 36 ?

Au top des remarques désagréables :
1) "Bonjour Madame. Le rayon Grandes Tailles est au sous-sol."
2) "....." (<= silence équivoque à coupler avec un regard circulaire non dissimulé qui me jauge de haut en bas et de droite à gauche. Lorsqu'ils sont bien entrainés, le coin de leur bouche se soulève dans une mimique de léger dégoût qui me donne juste envie de les gifler.)

Bon, quand même, j'ai réussi et réussis encore à me trouver des fringues sans pour autant avoir l'air habillée d'un sac ! Il n'en demeure pas moins que ma première lutte, chaque jour, est bien celle-là. Chaque matin, je lutte alors même que je prépare mes habits le soir pour le lendemain avant d'aller me coucher pour ne pas avoir à me demander quoi mettre ou repasser au dernier moment (enfin, dans l'idéal, parce qu'il est facile de me surprendre le fer à repasser à la main avant 7h le matin...).
Donc, au pays des bisounours, je me couche et tout est prêt. Et des fois, je dors bien. Si bien que le matin, je me sens optimiste et j'ai envie de plaire. Une idée s'insinue donc en moi : "Tiens, si je mettais ça ? Y'a longtemps que je ne l'ai pas mis." Et pour cause ! Mais non, Madame fait sa midinette. Je saisis donc l'objet de ma futur déroute, l'observe, le juge relativement grand et y passe un bras ou une jambe et là... c'est le drame ! Pourquoi crois-tu que ce vêtement était rangé au fin fond du placard ?!

Pour mettre fin à ce dilemme matinal et, il faut bien le dire, déprimant, j'ai donc profité de ma semaine de vacances pour trier mes vêtements. Oui, mes... Disons que je dispose chez moi de l'équivalent d'un fond de commerce de petit magasin de vêtements et accessoires de la femme. J'ai un peu toutes les tailles (sauf 36 et 38, je vous l'ai dit j'ai de gros os et une carrure de nageuse) donc du 40 au... j'vous le dirais pas ! Et mes fringues, classées par taille, étaient jusque là rangées dans mes armoires, bien en évidence. Histoire que mon côté sadique-qu'aime-bien-emmerder mon côté masochiste puisse chaque matin aller piocher dans un tas "laisse tomber c'est trop petit".

Mais une aire nouvelle s'ouvre : les vêtements trop petits sont maintenant dans deux boîtes et sur une étagère loin-des-yeux-loin-du-corps et ce jusqu'à ce que je flotte ostensiblement dans mes vêtements mettables en taille...
Vous y avez cru, hein ? J'vous le dirais pas et pis c'est tout !

Bon, zou, je vais voir ce que je peux ranger d'autre. Tant qu'à rationaliser mon corps, autant commencer par ma maison !

lundi 26 octobre 2009

Premier bilan...

Je crois qu'il est temps parce que voilà un peu plus d'un mois que j'ai posté mon premier billet sur ce tout nouveau blog (20 septembre).

Et puis surtout, comme dans tout grand projet de fond, il faut, de temps à autre, lever la tête du guidon et embrasser la situation du regard, dans son ensemble, pour vérifier que le chemin parcouru mène bien vers l'objectif que l'on s'est fixé et, quand même, vérifier l'objectif en lui-même ! Fouyaya ! Elle était longue cette phrase... mais je n'ai pas d'aut' mots. C'est mon emphase habituelle !

Bon, enfin, je m'égare. Je voulais "bilanter"...

Alors, 1 mois de passé et :

1) Je ne grignote toujours pas.

2) Je reconnais ma faim et ma satiété.

3) Je connais mon rythme alimentaire.

4) Je connais mes aliments équilibres (oui, mes...) : chocolat et fromage dans une moindre mesure.

5) J'ai renoué avec l'activité physique et j'y prends plaisir.

6) J'ai perdu 18 centimètres :)
106 > 104
101 > 96
107 > 102
121 > 115
113 > 113

7) On ne peut pas dire que j'ai pris du poids...

8) Et j'ai gagné en moral (il est plus lisse globalement, ce qui pour une femme n'est pas toujours... évident ;) et en dynamisme (je me sens plus élastique : tsoing, tsoing, tsoing... ;).

Par contre, par contre, par contre... si je me sens un peu mieux en moi-même, j'ai toujours un léger problème d'image. Vous savez cet espèce de truc que je pense que les autres voient quand ils me regardent et qui visiblement n'a rien à voir avec ce que moi je vois (vous voyez ?).

Bon bé cécoça, hein. Et puis j'y reviendrai parce qu'il ne suffit pas de le dire, il faut aussi expliquer. Alors à plous au pays de mes images !

Soyez sages ! ;o)

Le loto de la semaine (dernière ! Oui, je sais ça devient une habitude...)



104
(ancien 104)


96
(ancien 96)
102
(ancien 106)
115
(ancien 118)
113
(ancien 113)
Et le numéro complémentaire : 97,7
(ancien 97,7)


Étonnant, non ?
Moi, j'dis, ça se fête surtout quand je pense à ce que je me suis enfilée de soi-disant pas "catholique" la semaine passée : bonbons, gâteaux, gratin de pommes de terre au Saint Nectaire, tarte au chocolat, vraies viennoiseries avec un vrai goût de beurre, pizza, et j'en passe... mais toujours dans des quantités que l'on nommera : "ça y est j'ai plus faim".
Mon Dieu mais se pourrait-il que j'ai enfin trouvé ma religion alimentaire ? Moi qui avais un coup de mou - sans mauvais jeu de mots... oh puis si finalement - ces derniers jours, je cours chercher ma Bible et m'y replonge illico presto !

dimanche 25 octobre 2009

Demain...

Demain, je vous donne le loto de la semaine.

Demain, je me lance vraiment dans l'étape 2.

Demain, je vous programme les quelques billets que j'ai écrit d'avance dans mon petit cahier.

Pour ce soir, Cacoune me dit qu'elle est fatiguée, qu'elle en a trop fait ce weekend et qu'elle n'a qu'une envie : s'endormir sur son livre, son sport préféré.

Demain...
Bonne nuitée.

lundi 19 octobre 2009

Le loto de la semaine (dernière !)



104
(ancien 105)
96
(ancien 97)
106
(ancien 106)
118
(ancien 118)
113
(ancien 113)
Et le numéro complémentaire : 97,7
(ancien 97,9)

Et là, je souffle finalement : mon écart se voit peu... Par contre, je prouve que ce que l'on perd en premier et le plus vite est bien la poitrine (ce sont les deux seuls chiffres qui diminuent). Alors qu'on est bien d'accord : ce n'est pas ce que je virerai en premier si on me demandait mon avis !

dimanche 18 octobre 2009

Martine à la mer

Martine était en weekend, la vilaine... Et là, elle en revient (la modernité est parfois effrayante !).

Toujours est-il qu'avant de partir, elle avait à choisir entre son mètre et sa fourchette, et le choix a été vite fait ! Peut être demain pour le loto de la semaine mais à première vue ce n'est pas glorieux. Martine, un commentaire ?

Mais heu c'est pas moi, c'est la faute à la ch'ptite et à son futur époux, ils nous ont forcés à goûter leur choix de menu ! (En passant, encore merci c'était excellent !!!). Et là, du coup, je n'aurai plus faim pendant des semaines (si ça pouvait être vrai !).
Bon, bé, à demain.

mardi 13 octobre 2009

Et sinon, ça va bien ?

Quelques questions bien intéressantes m'ont été déposées en commentaire et je souhaite y répondre par un billet. J'aurais plus de place pour m'épancher comme ça !

Ces questions, les voici :

Mais comment tu te sens vis à vis de la nourriture. As-tu levé les restrictions comme le préconise le livre ? (Anonyme du Hasard - 12 octobre 2009 à 22h50)

Tu gères ? (Plume Vive - 13 octobre 2009 à 14h43)

Vaste sujet ! Par où j'commence...

La question la plus simple : ai-je levé les restrictions ?
La réponse est oui. Je ne m'empêche rien. Je mange tout ce dont j'ai envie - et je suis du genre bec sucré et... salé - comme du Toblerone au chocolat au lait avec mon café du matin au boulot au lieu de mon habituel carré de chocolat noir.

Mon Dieu, mon Dieu, mais alors comment ce fait-ce que je n'ai pas pris un gramme ? Et bien je constate que je mange moins.
Il y a quelque chose d'étonnant dans tout cela :
- en prenant conscience de mes sensations de faim et de satiété (et de trop plein), je mange naturellement moins juste pour ne plus avoir trop souvent conscience que j'ai trop mangé (comme là par exemple... très désagréable sensation) ;
- en levant les restrictions, je mange différemment et... moins !
Ce que je vais dire m'étonne mais ça MARCHE ! Mon rythme alimentaire semble vouloir s'équilibrer et le fait de pouvoir manger de tout me permet de moins penser à la nourriture.

Un exemple ? En sortant de la gym ce midi, j'avais envie d'un sandwich. Une fois le sandwich choisi (un jambon-beurre-fromage), je me suis dirigée vers le frigo contenant les boissons et les desserts. Et il y avait une part de flan pâtissier ! Du FLAN PÂTISSIER ! Cela vient de loin mais j'adore ça : un souvenir d'enfance. Et bien, avant je l'aurais pris mais pas là ! Et j'en suis la première étonnée : je me suis dit "non, ça fera trop" alors j'ai pris un fromage blanc. Et je n'en ai ressenti aucune frustration. Bé non puisque la prochaine fois que je prendrais une salade, je pourrais prendre un flan.

Mon rapport à la nourriture a-t'il changé ?
Franchement, oui. Je ressens moins de frustration, certes, mais également moins de culpabilité. Et c'est plutôt un bon point quand on me connaît.

Est-ce que je gère ?
Alors, là, la réponse est plus compliquée. Oui et non.
Oui parce que je trouve la procédure innovante, différente et si banale qu'elle en est rassurante. Je savais au fond de moi que les problèmes de poids ne pouvaient pas seulement pouvoir se gérer avec l'aide de sachets hyperprotéinés.
Et non, parce qu'en effet cela demande un investissement, même payant à terme, de longue, très longue haleine. Alors que là maintenant tout de suite, je ne dirais pas non à 5 kilos de moins, pour commencer, juste histoire de pouvoir m'habiller différemment et d'alléger la pression sur mon dos.

Bon bé, donc, globalement, je gère, moins les quelques petites périodes de déprime du soir (espoir...).

Alors je continue parce qu'en effet je me sens mieux, différente, au début de quelque chose qui ne m'apportera que du bon (du bon, du bonnet... okay c'est nul mais il est tard et j'ai trop mangé...). Et Le Livre m'y encourage :

Ne l'oubliez pas, le régime contre-attaque est une méthode progressive d'apprentissage et non un régime à appliquer "en bloc".

Ah bon bah, ça va alors, je me sens mieux !

dimanche 11 octobre 2009

Le loto de la semaine


105
(ancien 105)

97
(ancien 99)

106
(ancien 107)

118
(ancien 119)

111
(ancien 113)

Et le numéro complémentaire : 97,9
(ancien 97)


PS : une légère déception plane sur ces résultats. Heureusement que certains chiffres en baisse rattrapent celui en hausse que l'on qualifiera de prise de muscles... :/

lundi 5 octobre 2009

Etape 2 - Être maître de ce que l'on mange + 5 minutes de gym quotidienne

Martine va bien. Oui, oui, oui, elle va bien quoi qu'en pensent certains anonymes ;) Elle est simplement débordée, non pas par son poids (encore que), mais par le poids de certaines semaines. Et la semaine passée fût de celle-ci. Du coup, pas trop le temps de tout faire et surtout de venir vous en parler. Mais la voici, la voilà : elle reprend où elle en était restée.

Il est en effet temps de vous parler de l'étape 2. Mais dès avant rappelons-nous l'étape 1 :
- Grignotage zéro : ça, c'est fait. Je ne suis plus portée sur le grignotage depuis des lustres donc ne pas reprendre fût simple.
- Reconnaître les sensations de faim et de satiété : oui, bah là, ça va aussi. Je sais quand j'ai grave la dalle et quand, malheureusement, j'ai dépassé la limite de la satiété et ai l'impression que mon bide va exploser (ou mon pantalon, ou les deux)...
- Déterminer son rythme alimentaire : comme je l'ai dit, je trouve 4 à 5 repas la semaine quand je vais bosser et 3 le weekend.
- Ne pas manger au-delà de sa faim : je plaide coupable pour vendredi dernier (midi et soir), victime cependant d'une idée reçue : quand on est poli, on finit son assiette. On le sent donc plus passer lorsqu'il s'agit d'un plat de pâtes ou d'une pizza que d'une salade de carottes...
- Déterminer son aliment équilibre : le CHOCOLAT !!!!!
- Renouer avec l'activité physique : là encore, j'ai anticipé : gym douce pour le dos tous les mardis midi et aquaboxing tous les vendredis. Il convenait également de faire plus de 5 000 pas par jour. Le problème, c'est que j'arrive toujours à oublier le compte ou à m'endormir au milieu du comptage... Il me faudrait un podomètre qu'il dit le Livre. Mouais, bon, là, j'avoue aussi ne pas avoir investi.

Bon, pas grave, hein ? Je m'arroge quand même le droit de revenir en deuxième semaine pour entamer l'étape 2 qui réclame de devenir maître de ce que l'on mange et d'accroître l'exercice physique.

Qu'est-ce qu'être maître de ce que l'on mange ? Tout simplement savoir ce que l'on mange et pourquoi. Qui n'a pas picoré pendant des plombes des olives graisseuses sans raison ou des sandwichs faits avec des biscuits du genre TUC fourrés aux apéricubes ? Qui ne s'est pas resservi de cette magnifique tartiflette (pour le troisième fois) parce que vraiment c'est trop bon ? Et qui sait, enfin, ce que contient réellement son assiette au-delà des apparences ?

Le but de cette étape sera donc d'apprendre à :
1) Décrypter le contenu de son assiette :
- ne dites pas : "j'ai mangé une tartiflette",
- mais dites : "j'ai mangé des pommes de terre, des lardons, du reblochon fermier, des oignons et de la crème fraîche".
2) Ne pas manger par automatisme : sans avoir faim ou sans en avoir envie.
3) Ne pas céder aux tentations déclenchées par les autres si vous n'en éprouvez pas l'envie : refusons don' le pain au chocolat alors que nous avons petit-déjeuné (et plus faim) ou le carré de chocolat d'après déjeuner alors que nous avons pris un dessert (et plus faim) !
5) 5 minutes de gym quotidienne : plein de petits exercices pour renforcer les muscles, s'assouplir et garder l'équilibre. Plus d'infos là : http://www.regimecontreattaque.org/.

Voilà, vous savez tout. Il ne reste plus qu'à appliquer tout cela, non sans oublier l'étape 1. Parce que tant que les deux premières étapes ne seront pas bien assimilées et appliquées, pas question de passer à la suite ! Le tout devant mener à plus de bien-être.

" Vos muscles se renforcent et cela se voit !"

Waaaa, ça donne envie, hein ?